Via FLC
"Et si le sort du président Bashar al-Assad, confronté à une vague de contestation sans précédent, se jouait à La Haye.... Les condamnations contre Damas pleuvent, mais elles restent verbales, donc sans effet sur le régime syrien, même si l’Union européenne et les États-Unis ont pris des sanctions contre les dirigeants syriens. Mais la prochaine publication de cet acte d’accusation pourrait fournir l’occasion à la communauté internationale d’accroître considérablement sa pression sur un pouvoir... surtout si le TSL dispose de preuves accablant Damas. En tout cas, son procureur semble convaincu que le commanditaire du crime est bel et bien en Syrie. Bellemare l’a dit à un diplomate français de haut-rang. Début avril, ce dernier nous déclarait : «J’ai reçu, il y a quelques mois, la visite du juge Bellemare qui m’a dit ceci : je vais inculper plusieurs membres du Hezbollah. Mais, nous savons que le commanditaire de l’assassinat d’Hariri est à Damas. Si vous me donnez les moyens pour continuer mon enquête, je remonterai jusqu’au commanditaire syrien. En clair, Bellemare nous mettait devant nos responsabilités. Si on lui disait ok pour davantage de moyens, il inculperait des Syriens», concluait ce diplomate, qui suit de près l’investigation sous mandat onusien de l’assassinat de Hariri.
De quels moyens s’agit-il ? D’argent pour clore l'investigation ou d’informations sensibles ? Selon plusieurs sources, les services de renseignements français auraient fourni récemment au TSL des informations en leur possession sur l’implication syrienne dans l’assassinat de Hariri. Ce qui expliquerait le très net durcissement de ton de Paris à l'égard de Bashar al-Assad, après avoir été courtisé entre 2008 et 2010... Mais une chose parait d’ores et déjà certaine : si un ou plusieurs responsables syriens sont inculpés par le TSL, s’opposer à des sanctions onusiennes contre la Syrie deviendra beaucoup plus difficile..."
Posted by G, M, Z, or B at 3:28 AM
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