Sunday 14 February 2010

"... Foreign governments fear the instability that might ensue if Mr. Bellemare issues indictments ..."


"friday-lunch-club"



More praise for Mehlis & criticism of the tribunal's "new leadership" by who else? Nouveaucon, Michael Young in where else? in the NYTimes/ here




"... But the more significant problem actually lies within the United Nations investigation itself. While it has been upgraded to a special tribunal, sitting near The Hague, it has suffered from questionable leadership, lost key members and last year had to release suspects for lack of formal indictments.

The United Nations investigation team was set up in 2005 by Detlev Mehlis, a German prosecutor who had investigated the 1986 La Belle discotheque bombing in West Berlin. Mr. Mehlis had few doubts about Syria’s involvement, and said so in his first report. He asked for President Assad’s testimony (over Syrian protests), interviewed Syrian intelligence officers in Vienna and arrested suspects. When Mr. Mehlis stepped down from his position in December, 2005, he felt he had enough to arrest at least one of the intelligence officers.

However, the investigation wilted under his successor, the Belgian judge Serge Brammertz. Mr. Brammertz issued uninformative reports and displayed a lack of transparency that discouraged potential witnesses, unsure of whether he had solid evidence in hand, from coming forward; he wasted time by reopening the crime scene to determine the kind of blast that had killed Mr. Hariri, which three earlier specialist reports had already established; he failed to follow through on the interviews with the Syrian officers; and though he met with President Assad, he apparently did not formally take down his testimony.....

“The investigation has lost all the momentum it had in January 2006” when Mr. Brammertz took over, Mr. Mehlis told me in 2008. “Unfortunately, I haven’t seen a word in his reports during the past two years confirming that he has moved forward. When I left we were ready to name suspects, but he seems not to have progressed from that stage.”

Mr. Mehlis wasn’t alone in his concern. Two senior Lebanese government officials closely involved with the United Nations investigation also later expressed their misgivings about Mr. Brammertz to me; one of them said that he had “taken the public for a ride” and echoed criticism that his investigation was top-heavy with analysts.

Mr. Brammertz, who stepped down at the end of 2007, declined my request for a response to Mr. Mehlis. More disturbing, the United Nations itself has remained silent, even though Mr. Brammertz’s successor, Daniel Bellemare of Canada, has suffered his own setbacks. Last April, despite having acquired prosecutorial powers, he was forced by the tribunal’s bylaws to release the imprisoned suspects pending an indictment. Mr. Bellemare deserves blame for taking on such a weak case in the first place, effectively legitimizing his predecessor’s shoddy work. But the onus surely lies with Mr. Brammertz, and with those at United Nations headquarters who never held him to account....

The impetus to identify Mr. Hariri’s assassins is gone; not only has Lebanon sought rapprochement with Syria, but the Lebanese public’s expectations, after years of an inconclusive inquiry, have hit rock bottom. Foreign governments fear the instability that might ensue if Mr. Bellemare issues indictments, so few will regret it if he doesn’t. But the United Nations pushed for the Hariri investigation; its integrity is tied up with a plausible outcome. If that’s impossible, there is no point insulting the victims by letting the charade continue. Better to send Mr. Bellemare home."

Posted by G, Z, or B at 9:50 AM

"...Le Tribunal pour le Liban n'a toujours pas rassemblé de preuves décisives ..."


So Bellmare is "a pompous Canadian who does not understand the intricacies of the dossier"? All that because he refused to slip down the "erroneous conclusions" of the "first investigators" (read Mehlis)?
Le Monde/ here

inq ans après l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri dans un attentat à la voiture piégée perpétré au coeur de Beyrouth, le 14 février 2005, le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) ne compte ni accusés ni fugitifs. Son procureur, le Canadien Daniel Bellemare, affirme que "l'enquête avance", mais, à Beyrouth, le doute s'installe, même si le tribunal n'est plus aujourd'hui au centre du jeu politique libanais.
Régi par un accord signé entre le gouvernement et les Nations unies en juin 2007, sous l'impulsion de la France et des Etats-Unis, malgré l'opposition du Parlement libanais, le tribunal a toujours suscité la controverse. Aujourd'hui, l'enquête progresse lentement, dans un contexte politique et judiciaire semé d'embûches.
Ses premières conclusions, dès 2005, mettaient en cause la Syrie. Mais, après la libération de quatre officiers supérieurs libanais pro-syriens détenus pendant quatre ans puis libérés à la demande du tribunal, en avril 2009, Damas saluait une victoire. Ces libérations ne résultaient pas de conclusions erronées mais des méthodes des premiers enquêteurs : témoins douteux, promesses ou pressions sur d'autres, pièces à conviction récoltées hors des règles de l'art et inutilisables dans un procès....
Paris et Washington ont-ils toujours besoin du tribunal Hariri alors que la situation a changé et que les deux pays se sont lentement rapprochés de Damas ? Ils restent officiellement très attachés au tribunal, considéré "comme un moyen de pression" sur la Syrie, estimait dans un rapport publié en janvier 2009 l'organisation International Crisis Group (ICG). Le tribunal reste pour l'heure un joker, que chacun conserve dans son jeu.
Pour Peter Harling, responsable régional de l'organisation, basé à Damas, "à l'origine il y avait une décision politique, prise par une instance politique ; désormais, le processus est devenu judiciaire, il a une vie propre dont le calendrier est déconnecté des ambitions politiques qui lui ont donné naissance".
Mais la discrétion du procureur Bellemare agace néanmoins les diplomates "qui essayent de lui tendre des pièges, mais il reste muet sur l'enquête", raconte une source proche du Quai d'Orsay. "Il est très prétentieux dans ses rapports avec les autres, notamment les autorités nationales et les services étrangers, et donc peu populaire. Il se sent surpuissant mais ne comprend pas bien les finesses du dossier. Il veut adapter des méthodes d'enquête traditionnelles canadiennes à une enquête politique sur un territoire qu'il ne contrôle et ne comprend pas", regrette un enquêteur.
Comme toute juridiction internationale, le TSL doit avancer des preuves. Sans elles, pas de procès. Si des services de renseignements occidentaux et régionaux en détiennent, l'équipe du procureur aura besoin de leur aide alors que les enquêteurs peinent à mesurer leur volonté réelle de coopération.
Pour poursuivre les auteurs de l'attentat, il faudra nécessairement que justice et diplomatie se rejoignent de nouveau. Le tribunal dispose de peu d'outils juridiques pour faire appliquer ses décisions. Seul le Liban a l'obligation de coopérer. Au printemps 2009, le président du tribunal, Antonio Cassese, a soumis des accords de coopération bilatérale à des pays de la région dont la Syrie, ainsi que d'autres Etats parmi lesquels la France et les Etats-Unis. Mais aucun n'a, à ce jour, été signé.
A La Haye, le tribunal souffre aussi d'un malaise, illustré par les démissions de hauts responsables enregistrées depuis un an. Dernière en date, celle du chef des enquêtes, l'Australien Nick Kaldas, qui quittera le tribunal fin février."

Posted by G, Z, or B at 9:25 AM

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